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INSINUATIONS
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gris, fourrée de grosse panne, que on appelle en commun langage robbe de nuict, chascun une paire de pentoufles pai' chascun an, deux paires de soulliers aussi par chascun an, chas­cun une paire de çhaulses de drap noir, chas­cun an, et autres habillemens à eulx neces­saires, utilles et prouffitables, avecques ung bonnet et Chappeau pour ledit Mazet ced­dant, et ung jacqueteau de demye ostade, dou­blée de fustaine, de mesmes que icelluy ced­dant porte de présent. . .; aussi seront tenuz lesdictes religieuses les faire servir par une des servantes de ladicte maison en cas de nec-cessité, et bailler garde, faire penser, médecy-ner et garder eu leurs malladies à semblable et comme elles font à l'un des religieulx de ladicte maison. Et partant seront lesdictes religieuses tenuz à leurs despens envoier quérir'lesdictz meubles jusques en la ville de Paris pour ap­porter et amener à leur monastère".— 1 "oc­tobre i55a (en double) [fol. 88 v° et 97 v°).
4400.  — Catherine du Verger, femme de Valerand Eve, médecin ordinaire du Roi : donation à Claude de Brébant, receveur des tailles et aides en l'élection de Gisors, et à Jeanne du Verger, sa fiancée, sœur de la do­natrice, del'usufruit d'une étable et d'un jardin derrière une maison lui appartenant à Paris, rue Sainte-Avoye. — 3 mai 155a (fol. 91 v°).
4401.  — Jean Duc, marchand de vins, bourgeois de Paris, et Laurence Villain, sa femme : -considérant leur ancien aage, la va-rietté et instabillité de ce monde, désirans de tous leurs cueurs applicquer le résidu de leurs jours et vie au service de Dieu, voullans fuyer et éviter de tout leur po voir les abbuz et va-nitez de cedit monde et eulx disposer à bien mourir». ; en conséquence donation au cou­vent des Filles-Dieu, fondé à Paris, en la grande rue Saint-Denis, d'une maison à deux corps d'hôtel, sise à Paris, rue du Temple, à l'enseigne du Plat-d'Etain, ladite maison ac­quise par Laurence Villain durant son premier
mariage avec Michel Gaulcher, de quatre autres maisons avec.petit jardin derrière, que Jean Duc avait fait bâtir aux faubourgs de Paris, entre les portes Saint-Denis et Montmartre, sur les fossés, au lieu dit -la Villeneufve!., à l'enseigne de l'Image Saint-Louis, d'une autre maison à deux corps d'hôtel, appliqués à trois ouvroirs, hors et près la porte Montmartre, sur les fossés de la ville de Paris, et le chemin le long desdits fossés, des trois quarts d'une maison avec jardin, à Paris, rue Darnetal, ayant pour enseigne, contre la muraille la Pomme-Rouge, attenante à une plàtrière, de 4 livres tournois de rente sur un laboureur à Romainville, d'une rente de 8 livres 6 sols 8 deniers tournois sur une maison aux fau­bourgs de Paris, hors la porte Saint-Denis, d'une rente de 7 livres tournois sur un patis-- ' sier de la rue Saint-Antoine, près des Tour­nelles , et d'une autre rente de 1 o livres tour­nois, à charge par lesdites religieuses de laisser au sieur Duc et à sa femme la jouis­sance du logis qu'ils occupent près de la porte d'entrée du monastère, ayant vue sur la rue Saint-Denis, consistant en deux chambres, bouge et cave, et de frleùr bailler, fournir et livrer parchascunjour, leurs dictes vies durant, pain, vin et pitance, tout ainsi que à ung des religieulx {sic) dudict couvent, et faire blan­chir leur linge seullement, et lesdictz mariez donateurs, quant au résidu, querront leurs vestures, chaulsures, feu et lumière à leurs des­pens t , et à charge de les faire inhumer dans l'église des Filles-Dieu et de leur faire pareil service qu'à l'une des religieuses professes dudit couvent. — 31 août 155a (fol. 93)..
4402. — Charles Brouail, prêtre, habitué en l'église de Saint-Germain-de-l'Auxerrois à ■ Paris : cession et transport à Jérôme Simon, huissier ordinaire du Roi en la Chambre des Comptes et du Trésor à Paris, en considéra­tion de ses k bons et agréables services », de ses droits sur une maison à deux corps d'hôtel avec jardins, aux faubourgs. Saint-Marcel-lez-Paris,